Martin Clobert : marathonien paralympique
Martin est malvoyant, mais quand il court, ça ne se voit pas. Ce 8 septembre, son rêve va devenir une réalité : il va participer au marathon des Jeux Paralympiques de Paris 2024.
Chargé de communication et porte parole
Originaire de Bois-de-Villers, un petit village de la région namuroise, Martin Clobert est malvoyant depuis l’âge de 10 ans. Atteint d’une maladie génétique (la maladie de Leber), il a une perte de la vision centrale. « Je vois un point flou et les lunettes ne servent à rien pour contrer cette maladie », explique-t-il.
Sportif et kinésithérapeute
Cela ne l’empêche pas de travailler comme kinésithérapeute. Et surtout, de pratiquer du sport. D’abord basketteur, il découvre le cécifoot avant de se lancer dans la course à pied.
D’abord sur 5000 mètres, ensuite sur 20 kilomètres… Mais sa passion, c’est la distance marathon (42,195 km). C’est dans cette discipline qu’il trouve sa liberté. Son dernier record en date : un chrono de 2h33.46 qui le classe parmi les 10 meilleurs coureurs mondiaux de sa discipline.
Paris 2024 : 5 ans de préparation
Sec et affûté, Martin est le seul malvoyant parmi les 29 athlètes qui vont représenter la Belgique à Paris. Ce 8 septembre, son rêve va devenir une réalité : il va participer au Marathon des Jeux Paralympiques, un projet de longue haleine. Pour optimiser sa trajectoire, il va courir avec deux guides. Son objectif : pulvériser son record personnel et terminer parmi les huit premiers.
En savoir plus sur les sports adaptés aux personnes aveugles ou malvoyantes ?
Faire du sport tout en étant déficient visuel, c’est tout à fait possible. Il existe toute une série de sports dont les règles ont été adaptées pour pouvoir être pratiqués par des personnes en situation de handicap. Certains sports ont même été pensés spécifiquement pour les personnes déficientes visuelles.
Curieux ? Rendez-vous sur notre section Sport et handicap visuel pour découvrir quels sports peuvent être pratiqués, en toute sécurité, par les personnes déficientes visuelles. L’inclusion des personnes en situation de handicap, cela passe aussi par la pratique sportive.