Sport et handicap visuel
Pratiquer un sport lorsqu’on est déficient visuel ou en situation de handicap ? C’est possible. Et c’est vivement conseillé notamment parce que le sport est essentiel à la santé, et qu’il contribue à améliorer l’estime de soi, la fierté d’atteindre des objectifs, seul ou en équipe.
Running, sports d’hiver, judo, natation, athlétisme… Avec quelques adaptations, la majorité des sports que nous connaissons peut être pratiquée par des personnes déficientes visuelles. Dans certaines disciplines, les athlètes non-voyants peuvent concourir avec les voyants. C’est le cas de la natation où les records mondiaux des nageurs malvoyants sont comparables à ceux de leurs confrères voyants. En aviron et en voile, des embarcations ont été conçues afin que voyants et non-voyants fassent équipe.
Comment reconnaître un sportif déficient visuel
Ainsi, on reconnaît souvent les sportifs aveugles ou malvoyants à un gilet de sport, des brassards ou des bonnets de bain avec un dessin de trois boules noires sur un fond jaune. L’accompagnateur (éventuel) porte un gilet jaune avec un point d’exclamation noir.
Sinon, dans la plupart des activités, les malvoyants sont accompagnés d’un guide. C’est le cas du ski ou encore du cyclisme. Dans les courses d’athlétisme, les athlètes sont guidés par un voyant et le lien est assuré par une cordelette.
Mais si la majorité des sports est aujourd’hui adaptée pour les personnes malvoyantes et non-voyantes, certaines disciplines reconnues aux jeux paralympiques ont été pensées uniquement pour elles comme le Cécifoot et le Goalball.