Vers La Lumière 430

Le nouveau numéro du Vers La Lumière vient de sortir.

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Nouvelle campagne : malvoyant, pas invisible !


Eqla lance « Ça nous regarde ! »: une campagne de sensibilisation sur la malvoyance

Jusqu’au 20 octobre 2024, Eqla organise la campagne annuelle « Ça nous regarde ! », une campagne annuelle de sensibilisation à la déficience visuelle. Cette année, la campagne invite les Belges à poser un autre regard sur la malvoyance. Comment ? En arrêtant d’invisibiliser les personnes atteintes d’un handicap visuel.

Pour la quatrième année consécutive, Eqla met en place une campagne de sensibilisation multi-supports à destination du grand public avec, pour objectifs, de sensibiliser au handicap visuel, à la santé oculaire, et de faire connaître les actions menées par l’association depuis plus de 100 ans auprès des personnes non- et malvoyantes.

« Malvoyant, mais pas invisible ! ». C’est sous ce slogan qu’un spot de campagne, des affiches digitales, mais aussi des visuels disposés dans les boutiques du Woluwe Shopping Center à Bruxelles et dans la galerie Les Bastions à Tournai inviteront les Belges à poser un autre regard sur la déficience visuelle, à faire évoluer les mentalités et le « vivre ensemble ».

UNE CAMÉRA CACHÉE POUR MIEUX INTERPELLER

Dans une vidéo tournée en conditions réelles, un chien guide est assis seul dans une galerie commerçante. Quand une personne s’en approche, il prend la parole… à travers la voix de son maître. « Vous ne me voyez pas ? Pourtant, je suis là, assis en face de vous. Vous ne me voyez pas, vraiment ? Je suis peut-être malvoyant, mais pas invisible », apostrophe le maître du chien, Jérôme Goy, atteint de rétinite pigmentaire.

Tournée en caméra discrète, cette séquence interpelle, car elle révèle le handicap dans ce qu’il a de plus troublant : « La malvoyance est un handicap qui ne se voit pas », explique Rafal Naczyk, porte-parole d’Eqla.

« Être malvoyant, ce n’est pas forcément avoir une canne blanche, un chien guide, des lunettes noires. Or, trop souvent, les personnes malvoyantes sont invisibilisées, voire ‘ignorées’ par les passants, les commerçants, dans les espaces publics, au travail et dans d’autres situations quotidiennes. »

Rafal Naczyk, porte-parole d’Eqla

Réalisée par l’agence Hungry Minds, cette sensibilisation en caméra discrète s’avère une véritable expérience sociologique : « On cherche à provoquer une sorte de malaise car, trop souvent, les voyants voient d’abord le chien, mais pas la personne – l’individu – avec une déficience visuelle qui se trouve à côté… », explique Rafal Naczyk. Le chien est donc ici un prétexte de communication et pas le sujet à part entière. Et d’insister : « Le cœur de notre message, c’est qu’on peut ignorer la malvoyance, mais pas ceux qui en souffrent. »

ARRONDI SOLIDAIRE, RELAIS EN BOUTIQUES ET APPEL AUX DONS

Cette campagne sera déployée sur le digital (www.çanousregarde.be, réseaux sociaux et sites partenaires)  jusqu’au 20 octobre et sera également visible en affichage dans les galeries commerçantes Woluwe Shopping Center et Les Bastions à Tournai. Pour la première fois, plusieurs enseignes présentes dans ces galeries se feront le relais de cette sensibilisation à travers des chevalets placés aux caisses.

« Cette campagne est aussi un moyen d’inviter le grand public au don car, rappelons-le, c’est grâce à la générosité des donateurs qu’une association comme Eqla peut proposer ses services et permettre l’épanouissement des personnes en situation de handicap visuel », explique Catherine Vanhollebeke, directrice Communication & Partenariats chez Eqla. Certaines enseignes, comme le Carrefour Market de Woluwe, vont même plus loin en proposant, pendant tout le mois d’octobre, une action avec des coupons de 1 et 5 euros au profit d’Eqla et un arrondi solidaire (du 14 au 27 octobre).

« Suite à une formation au handicap visuel envers nos équipes de gestion du Woluwe Shopping par EQLA, située à quelques pas du centre, il nous paraissait évident de poursuivre notre collaboration et d’accueillir leurs équipes dans le cadre de leur nouvelle campagne de sensibilisation. Faciliter l’accessibilité de tous nos clients au sein de notre galerie est une priorité essentielle pour nos équipes et EQLA a pu nous accompagner dans cet objectif, notamment en sensibilisant les équipes opérationnelles du centre sur les gestes d’accompagnement, explique Raphaël Mahieu, Manager du Woluwe Shopping Center. En accueillant leur nouvelle campagne ‘Malvoyant, mais pas invisible’ au sein du centre, nous souhaitons aller plus loin en permettant à EQLA de toucher un large public sur les questions essentielles d’inclusion et de prise de conscience du vécu des personnes atteintes d’un handicap visuel. »

Raphaël Mahieu, Manager du Woluwe Shopping Center


QUATRE JOURNÉES DE SENSIBILISATION

Quatre journées de sensibilisation sont prévues dans les galeries partenaires :

  • le jeudi 10 octobre dans la galerie Les Bastions à Tournai ;
  • et les 17, 18 et 19 octobre, au Woluwe Shopping Center.

Les équipes d’Eqla, ainsi que 2 formateurs volontaires déficients visuels, sensibiliseront le grand public à l’importance de la santé oculaire et l’inviteront à changer de regard sur le handicap visuel. Et ce, grâce à des mises en situation, des parcours guidés pour apprendre les gestes d’accompagnement et des jeux géants adaptés par la ludothèque d’Eqla.


Plus d’infos ?

Suivez-nous sur les réseaux sociaux d’Eqla pour découvrir nos témoignages en vidéo ou surfez sur www.çanousregarde.be pour plus d’infos sur la malvoyance.

Gospel For Life, le 13 décembre à Nivelles !

Un concert magique au profit d’Eqla

Cette année, Eqla sera à nouveau à l’affiche de la tournée Gospel For Life ! Gospel for Life, c’est une centaine de choristes bénévoles qui se produisent sur 15 sites prestigieux sous la direction de Didier Likeng. Objectif : récolter des fonds pour soutenir des associations belges, dont les projets d’accompagnement d’Eqla. Une belle occasion, donc, d’allier musique et solidarité.

GOSPEL FOR LIFE, le 13 décembre au profit d'Eqla

Cette année, c’est c’est le répertoire de Whitney Houston qui sera mis à l’honneur par les choristes ! Entrez dans l’univers du Gospel avec un spectacle rythmé par les plus grands airs de soul spirituelle et une adaptation des meilleurs tubes de Whitney Houston. Imaginez “I will allways love you”, “When you believe”, “I wanna dance with somebody”, “My love is your love” ou encore “Heartbreak Hotel” repris en chœur par plus de 100 voix, c’est l’ambiance « Gospel For Life » qui vous attend !

Le 13 décembre prochain, rejoignez-nous à la Collégiale Sainte-Gertrude de Nivelles pour partager deux heures de spectacle intense, d’émotion et de sensation pour soutenir les personnes aveugles et malvoyantes.

Quand ? Le 13 décembre 2024
Où ? Collégiale Sainte-Gertrude Nivelles

Réservations : https://gospelforlife.070.be/ ou 02/346.93.93

Les places sont disponibles sur le site https://gospelforlife.070.be/ uniquement !

(Attention, plusieurs dates sont disponibles mais seul le vendredi 13 décembre est au profit d’Eqla)

Infos :  02/241.65.68

Pour vous y rendre :

En voiture :
Attention, il n’y a pas de parking prévu, pensez à arriver en avance !

En train :
Gare de Nivelles : +- 900m (10 min à pieds) entre la gare et la Collégiale.

En bus :
De nombreuses lignes de bus s’arrête sur la place.

Qu’est-ce que le cécirugby et comment le pratiquer ?

Variante du rugby, le cécirugby est accessible aux personnes atteintes de déficiences visuelles. Les voyants peuvent aussi y jouer, avec un masque. Démonstration avec les premiers joueurs belges de ce sport inclusif, à Ottignies Louvain-la-Neuve.

L’HISTOIRE DU CÉCIRUGBY
Le cécirugby est une nouvelle discipline sportive née à Toulouse, en 2020. Elle a été imaginée par le club Toulouse Montaudran Rugby avec la Fédération Française de Rugby (FFR), le Conseil Départemental de Haute-Garonne et l’Institut des Jeunes Aveugles. Sans se revendiquer comme handisport, le cécirugby permet aux personnes déficientes visuelles de jouer au rugby avec un ballon spécial et des règles adaptées.

UN SPORT INCLUSIF
S’il s’inspire du rugby, le cécirugby se veut d’emblée une discipline inclusive : il n’est pas réservé exclusivement aux personnes avec une déficience visuelle, mais se joue en équipe mixte avec des personnes voyantes. Et ce, grâce à un masque opacifiant sur les yeux. La diversité de ce sport s’élargit également aux genres : une équipe de cécirugby peut être à la fois composée d’hommes, de femmes et de personnes non-genrées.

👉🏻 LES RÈGLES DU JEU
Le cécirugby se joue avec des équipes de 5 ou 7 joueurs qui s’affrontent sur un terrain de 30 m x 20 m, soit trois fois plus petit qu’en rugby (100 m x 70 m). Une compétition de cécirugby dure 2 x 10 minutes, avec une pause entre les deux. L’objectif est de marquer un maximum de points en aplatissant le ballon ovale dans l’en-but adverse (zone de « touch down »).

DES MASQUES OCCULTANTS
Sur le terrain, clôturé par une structure gonflable, déficients visuels et voyants sont à égalité : tous portent le même masque occultant et sont guidés uniquement par le bip du ballon où la voix d’un coéquipier. Les maillots sont, quant à eux, fabriqués dans des textiles avec des matières tactiles pour que les joueurs puissent reconnaître leurs adversaires par le toucher.

QUELLES DIFFÉRENCES AVEC LE RUGBY ?
La discipline reprend les bases du rugby : un ballon ovale, des passes, mais pas de plaquages. Il s’agit d’un sport de combat collectif. Les contacts sont donc nombreux. Contrairement au rugby traditionnel, les joueurs et joueuses ne pratiquent pas de jeu au sol. Les passes se font de la main à la main grâce au ballon sonore. Durant un match, les joueurs utilisent tout leur corps pour arrêter le ballon et se guident mutuellement par la voix.

UN BALLON SONORE 🏉
Tout à fait normal en apparence, le ballon ovale de cécirugby est truffé d’électronique. Il émet un bip régulier, résiste à la poussière et à l’eau et se recharge par induction, comme un smartphone. Le son du ballon s’intensifie dès qu’on s’en approche. De cette manière, les joueurs des deux équipes peuvent le repérer à distance.

Si d’autres sports comme le cécifoot ou le goalball utilisent des ballons à clochettes ou à grelots, cela ne s’applique pas au cécirugby. En effet, un grelot ne fait pas de bruit lorsque le ballon est au sol. D’où l’idée de le faire biper. L’intensité sonore du ballon est d’ailleurs réglable via une appli. 

Le ballon de cécirugby a été créé par Yoni Pomarès, un ingénieur toulousain de 31 ans, qui travaille dans une entreprise française spécialisée en géolocalisation. Comme le sport est encore balbutiant, le prix du ballon sonore reste élevé : 600 euros.

UN NOUVEAU SPORT PRÉSENT EN BELGIQUE
Si le rugby en fauteuil roulant est reconnu officiellement comme sport paralympique, le cécirugby n’en est qu’à ses prémices. En France, la Fédération Française de Rugby (FFR) en est le principal promoteur. Le cécirugby se développe aussi en Belgique grâce à des clubs comme le ROC d’Ottignies-Louvain-la-Neuve. Avec, partout, les mêmes valeurs d’inclusion et la même philosophie : il ne s’agit pas d’adapter le rugby pour le rendre accessible, mais de créer une nouvelle pratique, avec de nouvelles règles, en plaçant voyants et déficients visuels sur le même pied d’égalité.

UNE JOURNÉE PORTES OUVERTES
Premier club à proposer le cécirugby en Belgique, le Rugby Ottignies Club (ROC) organise une journée de démonstration de cécirugby le 22 septembre à Ottignies Louvain-la-Neuve. Que vous soyez aveugle, malvoyant, rugbiste amateur ou simplement curieux, cet événement sera l’occasion de vous familiariser avec cette nouvelle discipline sportive et de la tester sur un vrai terrain.

D’autres sports comme le hockey, le basket, le vélo et la pétanque seront aussi de la partie !

Cet événement est gratuit. Il est accessible à tous les âges, et à tous les handicaps moteurs et sensoriels.

Quand ? Le dimanche 22 septembre.
À quelle heure ? À 16h30 pour le cécirugby, à partir de 10h00 pour les autres sports.
Où ? Centre sportif du Blocry : Place des Sports 1, 1348 Louvain-la-Neuve.

Plus d’infos :
ceci-rugby@rugbyottigniesclub.be
0475 55 47 47
www.llnhc.be

Martin Clobert : marathonien paralympique

Martin est malvoyant, mais quand il court, ça ne se voit pas. Ce 8 septembre, son rêve va devenir une réalité : il va participer au marathon des Jeux Paralympiques de Paris 2024.

Originaire de Bois-de-Villers, un petit village de la région namuroise, Martin Clobert est malvoyant depuis l’âge de 10 ans. Atteint d’une maladie génétique (la maladie de Leber), il a une perte de la vision centrale. « Je vois un point flou et les lunettes ne servent à rien pour contrer cette maladie », explique-t-il.

SPORTIF ET KINÉSITHÉRAPEUTE
Cela ne l’empêche pas de travailler comme kinésithérapeute. Et surtout, de pratiquer du sport. D’abord basketteur, il découvre le cécifoot avant de se lancer dans la course à pied.

D’abord sur 5000 mètres, ensuite sur 20 kilomètres… Mais sa passion, c’est la distance marathon (42,195 km). C’est dans cette discipline qu’il trouve sa liberté. Son dernier record en date : un chrono de 2h33.46 qui le classe parmi les 10 meilleurs coureurs mondiaux de sa discipline.

PARIS 2024 : CINQ ANS DE PRÉPARATION
Sec et affûté, Martin est le seul malvoyant parmi les 29 athlètes qui vont représenter la Belgique à Paris. Ce 8 septembre, son rêve va devenir une réalité : il va participer au Marathon des Jeux Paralympiques, un projet de longue haleine. Pour optimiser sa trajectoire, il va courir avec deux guides. Son objectif : pulvériser son record personnel et terminer parmi les huit premiers.

Vers La Lumière 429

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Comment Carrefour rend son hypermarché d’Auderghem plus accessible aux personnes non- et malvoyantes

Pour faciliter les achats quotidiens des personnes déficientes visuelles, Carrefour introduit un système innovant et inclusif dans son Hypermarché d’Auderghem. Une première en Belgique et en Europe, à laquelle Eqla participe de près.

Faire ses courses quand on est non- ou malvoyant, ce n’est pas toujours simple. D’abord, parce qu’il est difficile de se repérer et de se déplacer dans les rayons. Ensuite, parce qu’au toucher, la plupart des emballages se ressemblent…

En collaboration avec le fournisseur d’appareils d’assistance SeedGrowth Accessibility et Eqla, Carrefour Belgique a lancé au mois de mai un projet pilote de six mois dans l’un des hypermarchés le plus fréquenté de la capitale, celui d’Auderghem. L’objectif : rendre le parcours client plus accessible aux personnes avec une déficience visuelle et leur faciliter l’accès aux produits les plus souvent recherchés.

À l’entrée du magasin, une carte tactile et audio permet aux clients aveugles et malvoyants de mieux se repérer.

Comment ça marche ?

Dans la pratique, les équipes du Carrefour d’Auderghem ont balisé les rayons de l’hypermarché et étiqueté plus de 1700 produits d’un QR code spécial, appelé NaviLens. « Grâce à cette technologie, les personnes aveugles et malvoyantes peuvent se localiser dans le magasin, retrouver le rayon et le produit qui les intéressent… ainsi que recevoir une série d’informations utiles comme son prix, son étiquette alimentaire, ses informations nutritionnelles et la durée de conservation », explique Amaury Marchandise, fondateur et Managing Director de la société Seedgrowth.

Par rapport au code QR classique, un code NaviLens présente le grand avantage de pouvoir être lu à distance, avec un angle allant jusqu’à 160°, quelles que soient les conditions d’éclairage. Résultat : tout en se déplaçant, et sans avoir besoin de viser le code avec son smartphone, les personnes aveugles et malvoyantes accèdent en 0.03 secondes aux informations sur le produit recherché.

Dans cet hypermarché, 1700 produits ont été étiquetés d’un QR code spécial, appelé NaviLens.

Testé par les membres d’Eqla

Au mois d’avril, plusieurs membres d’Eqla ont testé en exclusivité l’application NaviLens et la nouvelle signalétique numérique dans le Carrefour d’Auderghem. Aveugle depuis dix ans, Chris, formateur des Clubs « Nouvelles technologies » d’Eqla s’engage dans les allées du magasin Carrefour. Sa canne blanche dans une main, son smartphone dans l’autre, il balaie les différents rayons du magasin à la recherche des QR codes.

« J’ai l’habitude de faire mes courses dans un petit magasin où, généralement, je me fais accompagner par une employée. Elle m’aide à trouver les produits de ma liste d’achats, explique-t-il. Mais ici, je suis en territoire inconnu ». Chris ne connaît pas le magasin. Il ne connaît pas non plus le personnel. Alors, l’oreille attentive, il se fie aux informations fournies par la voix de synthèse de l’application.

Placé au sol, à l'entrée des rayons et sur les produits, le système Navilens permet d’aider les personnes aveugles et malvoyantes à se repérer et à se déplacer dans le magasin.

« Les lignes guides au sol, c’est super important pour qu’on puisse se diriger. Or ici, on a parfois du mal à les distinguer. Mais l’appli, elle, est très réactive. » Après quelques minutes, Chris parvient à trouver le flacon de lessive qu’il souhaite acheter. Et de conclure, lucide : « Certes, c’est un projet pilote. Il y a encore deux-trois choses à améliorer, dans les années à venir, ce type de système va certainement se développer. Et pour autant que l’on maîtrise les nouvelles technologies, oui, cela pourrait en effet améliorer l’autonomie des personnes déficientes visuelles. »

Il suffit de scanner les rayons à mi-hauteur pour trouver les produits recherchés de manière autonome.

Malvoyant, Jérôme, lui, est parti à la recherche de croissants. « Faire ses courses dans un endroit qu’on ne connaît pas, c’est toujours le parcours du combattant. Soit on se rend dépendant de quelqu’un, soit ça prend une éternité pour se repérer. Ici, j’ai pu trouver mon produit en 5 minutes. Sans demander d’aide à personne. Et rien que ça, c’est déjà un gain énorme en termes d’autonomie. »

Chris Alexandre et la ministre Karine Lalieux.

Un projet pilote qui pourrait faire des émules

Ce projet innovant a été dévoilé le 27 mai en compagnie de personnes aveugles et malvoyantes, de Karine Lalieux (ministre chargée des Personnes Handicapées), de Gwendolyn Rutten (ministre de l’Égalité des Chances), de Geoffroy Gersdorff (CEO de Carrefour Belgique) et de la presse. Une première en Europe à laquelle Eqla a été associée de près.

Expérimentée en grande surface, cette technologie pourrait également assurer une meilleure accessibilité des personnes déficientes visuelles dans l’espace public, dans les transports en commun, aux gares ferroviaires, dans les administrations, dans certaines entreprises, dans les hopitaux et dans les lieux culturels.

Cela dit, si la technologie reste une piste pour faciliter l’inclusion, elle ne règle pas tous les problèmes. Raison pour laquelle, Eqla a organisé des sessions de formation du personnel en magasin à l’accueil et à l’accompagnement des clients déficients visuels. Par ailleurs, deux journées de sensibilisation ont été organisées par nos soins, pour les clients du magasin, les 31 mai et 1er juin. Et, ça aussi c’est une première : du 27 mai au 8 juin, le Carrefour d’Auderghem a organisé un arrondi en caisse au profit d’Eqla.

VOUS SOUHAITEZ TESTER L’APPLI NAVILENS ?

N’hésitez pas à venir faire vos courses à l’Hypermarché Carrefour Auderghem, Boulevard du Souverain, 240, à 1160 Auderghem.

Si vous avez un handicap visuel et souhaitez tester cette technologie, Seedgrowth, la société à l’initiative du projet, organise trois journées d’accueil en magasin les :
  • 8 juillet,
  • 25 juillet,
  • et le 19 septembre.
Intéressé(e) ?
Merci d’envoyer un mail à info@seedgrowth-accessibility.eu

CLIQUEZ POUR ENVOYER UN MAIL

Téléchargez gratuitement l’application NaviLens Go (iOS et Android) et testez-la sur 1.700 produits jusqu’au 15/10. Votre retour d’expérience est précieux, il permettra d’améliorer l’outil.
 
Pour tout commentaire ou besoin d’assistance, veuillez prendre contact avec :

La presse en parle

« Faire ses courses reste toujours un challenge, mais ce système innovant pourrait bien faciliter la vie des personnes déficientes visuelles. »
« Carrefour expérimente un dispositif inédit et innovant. La technologie testée pourrait permettre de répondre aux besoins d’autonomie des personnes atteintes de déficience visuelle. »
« Codes QR et technologie sonore, tous les moyens sont à l'œuvre pour concrétiser l’inclusivité des personnes handicapées dans ce magasin. »

Eqla recrute un·e Job Coach (H/F/X)

Depuis 1922, l’association Eqla agit au quotidien avec et pour les personnes aveugles et malvoyantes. Grâce à différents services de proximité, Eqla favorise leur inclusion dans la société en construisant avec elles des solutions d’autonomie et d’épanouissement, dans le cadre d’un accompagnement global et personnalisé.

Eqla, c’est une équipe de 50 personnes, réparties sur toute la Fédération Wallonie-Bruxelles (en plus de son siège à Bruxelles, l’Eqla dispose d’antennes dans les provinces du Brabant wallon, Hainaut, Namur et Luxembourg).

Nous sélectionnons nos collaborateurs et collaboratrices sur base de leurs compétences. Nous ne faisons pas de distinction de handicap, d’âge, d’orientation sexuelle, de couleur de peau, de croyance, de conviction philosophique ou de nationalité.

En vue de développer son activité auprès des personnes aveugles et malvoyantes, Eqla recherche actuellement un job coach à temps partiel.

Eqla recrute un/une Job Coach (H/F/X) (temps partiel, contrat à durée indéterminée pour la Wallonie)

VOTRE FONCTION

Assurer le suivi optimal de personnes déficientes visuelles et les accompagner dans leur parcours de (ré)insertion professionnelle.

En tant que que Job Coach, vous serez amené à :

  • Guider la réalisation de démarches de recherche d’emploi (rédaction d’un CV, d’une lettre de motivation, préparation d’entretiens d’embauche…)
  • Orienter la personne vers des stages en entreprise visant à faire tomber les à priori des employeurs face aux travailleurs en situation de handicap visuel
  • Guider et soutenir les démarches administratives de la personne vis-à-vis des autorités compétentes en matière d’emploi
  • Sensibiliser des employeurs à la déficience visuelle, éventuellement avec le concours du service formation et sensibilisation d’Eqla

Pour assurer ces missions, vous devrez :

  • Vous rendre au domicile ou lieu de vie principal de la personne déficiente visuelle et étudier sa demande, clarifier les possibilités d’emploi, leur cohérence en fonction du handicap
  • Prendre contact et développer une collaboration pro-active avec les employeurs, les lieux de stages, les éventuels intervenants extérieurs (famille, services sociaux, …)
  • Assurer la gestion et la coordination du projet de mise à l’emploi
  • Organiser vos journées de manière optimale en tenant compte de la date de la demande, de l’urgence, du lieu de domicile afin de limiter les déplacements entre les différentes antennes de l’association
  • Rédiger des rapports de visite et tous les autres documents administratifs nécessaires
  • Assurer les tâches administratives liées à la gestion du dossier et aux besoins du service de job coaching
  • Participer aux réunions pluridisciplinaires du service d’accompagnement

VOTRE PROFIL

Compétences et qualifications :

  • Vous possédez au minimum un baccalauréat à orientation sociale
  • Vous possédez une expérience probante dans le domaine du coaching professionnel
  • Vous disposez d’une bonne connaissance du monde de l’entreprise et bien sûr des dispositifs d’appui à l’emploi des personnes handicapées
  • Vous êtes prêt à vous former pour compléter vos compétences
  • Impérativement, vous possédez votre permis B et disposez d’une voiture (déplacements fréquents sur la Wallonie)

De plus,

  • Vous possédez de bonnes connaissances dans le domaine du handicap, l’expérience en lien avec la déficience visuelle représentant un atout
  • Vous êtes tout à fait ouvert à l’utilisation de nouvelles technologies, ouvrir un pc ou manipuler un smartphone ne vous fait pas peur
  • Vous faites preuve d’organisation et vous aimez le challenge du travail en toute autonomie
  • Vous êtes motivé(e), curieux(se), dynamique, pro-actif(ve)
  • Vous faites preuve d’empathie et d’ouverture d’esprit
  • Vous êtes orienté vers la satisfaction de la personne en situation de handicap et possédez une réelle qualité de contact
  • Vous accordez de l’importance au secret professionnel

CONDITIONS DE L’OFFRE

  • Le poste à pourvoir s’effectuera dans les provinces de Namur et du Luxembourg – le lieu de travail étant situé à Marloie (Marche-en-Famenne)
  • Contrat à durée déterminée jusqu’au 31/12/2024 (le renouvellement du contrat en CDI est soumis à la pérennisation du projet par les autorités compétentes)
  • Temps partiel (28 h 50 / semaine)
  • Cadre de travail dynamique, orienté vers le travail en équipe
  • Challenge passionnant dans une association en constante évolution
  • Formation à la déficience visuelle à l’arrivée
  • Barème CP 319 .02
  • Chèques-repas

Vous vous reconnaissez dans ce profil ?
Envoyez-nous au plus vite votre lettre de motivation et CV par mail sur murielle.konen@eqla.be.
Date limite de remise des candidatures : 01/07/2024.

Entrée en fonction dès que possible.

Lettre ouverte d’Eqla aux futurs gouvernements

Pour l’entendre presque tous les jours, vous êtes comme moi familiarisés avec le mot « inclusion ». Plus engageante que l’« intégration », l’« inclusion » soutient que la société doit s’adapter à chaque handicap. Et non l’inverse. Il en va de même pour l’enseignement. Qu’est-ce que l’école inclusive ? C’est une école sans « exclus » qui repose sur le principe que tous les enfants, quel que soit leur handicap, ont le droit d’accéder à un enseignement de qualité au sein du même établissement.

Préoccupés – et peut-être effrayés – par l’état de notre enseignement, les pouvoirs publics ont lancé, en 2015, un vaste travail collectif : le Pacte pour un Enseignement d’excellence. Ambitieux, ce projet instaure un tronc commun, réforme les rythmes scolaires et l’enseignement qualifiant, prévoit un plan de pilotage des écoles et crée des pôles territoriaux. Pôles dont la mission phare est de rendre l’enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles (FW-B) plus inclusif, en apportant aux écoles ordinaires l’expérience issue de l’enseignement spécialisé et en les soutenant dans la mise en place des aménagements raisonnables.

On mesure l’ampleur de l’opération et on ne peut qu’espérer le succès de cette réforme dite systémique. Mais dans les faits, l’école dite « inclusive » continue d’exclure des élèves à besoins spécifiques. Faute de financements.

Entre des parents qui espèrent depuis des mois une aide pour que leur enfant en situation de handicap visuel soit scolarisé et d’autres qui sont épuisés par des appels quasi hebdomadaires de l’école « parce qu’il serait préférable qu’ils gardent leur enfant à la maison », ou d’autres encore qui, comme les parents du petit Mathys, 6 ans, non-voyant, ont essuyé 5 refus d’inscription dans la même région sous prétexte qu’« un enfant déficient visuel n’a pas sa place dans une école ordinaire », c’est tout un projet de société – et l’avenir de centaines d’enfants – qui est mis à mal en ce moment.

Pas d’école inclusive sans aide à la transcription

Depuis plus de 37 ans, notre association accompagne, chaque année, une centaine d’enfants déficients visuels dans l’enseignement ordinaire francophone. Au fil des années, nos équipes ont gagné la confiance de dizaines d’établissements scolaires. Car notre accompagnement – qui se veut global –, ne place pas seulement l’enfant déficient visuel au cœur de l’enseignement ordinaire, mais œuvre à rendre l’école réellement inclusive, en sensibilisant les autres élèves au handicap visuel, en épaulant les directions dans leurs choix d’aménagements raisonnables et en délestant les enseignants d’un travail auquel ni eux ni les Pôles territoriaux ne sont formés.

Ce travail, c’est un « devoir d’accessibilité ». Il consiste à adapter les cours en grands caractères (pour les élèves malvoyants), à les transcrire en braille (pour les élèves non- et malvoyants) et à rendre toutes les matières visuelles (schémas, plans, illustrations) compréhensibles à un élève qui n’a pas ou presque plus le sens de la vue.

Ce travail d’adaptation et de transcription, c’est la condition sine qua non pour qu’un élève avec une déficience visuelle puisse, lui aussi, avoir accès aux mêmes lectures, manuels scolaires et enseignements écrits ou illustrés que les autres élèves de sa classe.

Une expertise indispensable, mais sous-financée

Chez Eqla, chaque transcripteur adapte entre 50 et 120 pages par jour, 2.500 pages par mois et 30.000 par an. C’est un travail de titan qui n’est possible qu’avec une certaine expertise. Et cette expertise, nous ne sommes plus que deux associations à l’avoir en Belgique francophone : l’asbl La Lumière à Liège, et l’asbl Eqla en Région wallonne et en Région de Bruxelles-Capitale. Autant dire qu’il s’agit d’un savoir-faire indispensable, mais rare. Et littéralement sous-financé.

Car si les adaptations et les transcriptions restent subsidiées à hauteur de 1.800 euros par élève en Région wallonne et plafonnées à 4.000 euros en Région bruxelloise, ces aides s’avèrent insuffisantes au vu des besoins d’accessibilité des élèves que nous accompagnons. Une intervention de 1.800 euros par élève correspond à 32 heures de transcription. Soit le temps qu’il faut pour adapter 1 livre scolaire en braille ou en grands caractères. Or, des livres, nous en adaptons 7 à 10 par élève déficient visuel. Résultat : 70 % des frais réels sont supportés par notre secteur associatif, sur fonds propres. Ce qui met en péril non seulement les chances de réussite des élèves aveugles et malvoyants, mais désormais la survie de nos associations.

Risque d’une génération sacrifiée

Mal outillés, les Pôles territoriaux ne prévoient pas de prendre en charge l’adaptation et la transcription des cours en braille ou en grands caractères. Suffisamment sous pression, les enseignants n’en ont ni le temps ni les moyens. Or, depuis que les Pôles se sont mis en place, notre association doit faire face à un doublement, voire un triplement de demandes d’adaptations que nous ne pouvons plus assumer. Résultat : l’enseignement ordinaire est de plus en plus frileux à accepter des enfants avec une déficience visuelle, tandis que la charge de travail d’associations comme Eqla s’alourdit.

L’inclusion d’un jeune, c’est un service global qui ne s’arrête pas aux aménagements raisonnables. Sans l’aide personnalisée, il est pratiquement impossible d’accueillir sur le long terme des enfants présentant une déficience visuelle. Le risque, c’est qu’avec le désengagement actuel des Pôles, on crée une génération d’élèves déficients visuels qui ne puissent plus accéder à un accompagnement de qualité dans l’enseignement ordinaire. En d’autres termes : une génération sacrifiée. À cela s’ajoute un autre risque, invisible et non moins douloureux : c’est que sans un financement supplémentaire de notre service d’accompagnement, de transcription et d’adaptation, une expertise unique se perde en Belgique laissant, au passage, 20 personnes sans emploi.

Plus que jamais, l’avenir de l’école inclusive et, par là même, l’avenir de jeunes aveugles et malvoyants scolarisés, formés, capables de vivre en autonomie et de faire société, est entre les mains de nos décideurs politiques.

Pourrons-nous compter sur leur soutien ?

Pour l’association Eqla,

Natalie Tilkens
Présidente de l’asbl Eqla
Tél. : 02/241 65 68

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En partageant cette lettre ouverte, vous soutenez des enfants en situation de handicap visuel, scolarisés et accompagnés par Eqla. Vous agissez directement pour améliorer leur situation : l’effet de masse montre aux responsables politiques qu’il y a une mobilisation autour d’un public fragilisé.

Élections 2024 : comment voter quand on est aveugle ou malvoyant ?

Le dimanche 9 juin, les électeurs prendront, en Belgique, le chemin des bureaux de vote pour un scrutin multiple : fédéral, régional et européen. Comment voter, en toute autonomie, lorsqu’on est porteur d’un handicap visuel ?

Voter est un droit, pas un privilège. Il est donc important que, comme tous les citoyens, les personnes aveugles et malvoyantes puissent se rendre aux urnes et que les élections leur soient accessibles.

Comment voter lorsqu’on est aveugle ou malvoyant ?

Avant les élections, vous avez reçu une convocation en format papier.

La convocation indique : votre nom, l’adresse de votre bureau de vote, le numéro de votre bureau de vote, les heures d’ouverture de votre bureau de vote. Si vous n’avez pas reçu votre convocation, renseignez-vous auprès de votre commune. 

Après les élections, vous devez garder votre convocation estampillée jusqu’à 3 mois après votre vote afin de prouver que vous avez réellement voté.

À PRENDRE AVEC VOUS

Pour aller voter, vous devez emporter votre carte d’identité et votre convocation. Si vous oubliez ces documents, vous ne pourrez pas voter !

LE JOUR DES ÉLECTIONS

Vous allez voter au bureau de vote. Le bureau de vote se situe toujours dans votre commune (souvent dans une école). Cependant, si vous estimez que le bureau qui vous a été assigné n’est pas suffisamment accessible (présence d’une marche, d’un escalier, travaux en cours, absence de transports en commun…), vous pouvez demander à votre commune de vous inscrire dans un autre bureau de vote. Attention que cette demande doit être faite au plus tard un mois avant la date du scrutin.

TRANSPORTS ADAPTÉS

Si vous éprouvez des difficultés pour vous déplacer vers votre bureau de vote, vous pouvez également demander un transport adapté. Le transport est subventionné en Région wallonne, donc gratuit pour l’électeur. À Bruxelles, le service Taxibus sera accessible le dimanche 9 juin pour ceux qui ont déjà accès à ce service.

Les bureaux de vote adaptés

Dans chaque bureau de vote, il y a un isoloir adapté pour les personnes à mobilité réduite. Ces isoloirs sont généralement plus larges, et permettent par exemple d’accueillir des personnes déficientes visuelles accompagnées d’un chien guide.

L’accompagnement dans l’isoloir

En tant que personne avec une déficience visuelle, vous pouvez disposer d’une aide pour voter. Pour être sûr de vous faire aider, nous vous conseillons d’apporter un document qui prouve que vous avez un handicap visuel.

1. Vous votez vous-même, mais accompagné

Avec l’accord du président du bureau de vote, une personne de confiance peut vous accompagner dans l’isoloir. Vous devez en faire la demande en arrivant au bureau de vote. Attention : les accompagnants ne peuvent aider qu’une seule personne par scrutin.

2. Le président ou un accesseur vous accompagne

Le président du bureau peut refuser que vous vous fassiez accompagner. Dans ce cas, c’est lui qui vous accompagnera ou qui désignera un assesseur pour vous aider. Dans l’isoloir, il devra appliquer vos consignes de vote.

3. Vous votez par procuration

Vous souhaitez voter mais désirez confier une procuration à un proche pour faire valoir votre voix ?

Si vous ne pouvez vous présenter en personne au bureau de vote, vous pouvez demander à un autre électeur de voter à votre place par procuration. Un électeur ne peut être porteur que d’une seule procuration par scrutin.

La procuration est un formulaire spécifique que l’on peut obtenir auprès de son administration communale. Le jour du scrutin, le porteur de la procuration doit se munir de sa propre convocation et de sa carte d’identité. Il doit également être en possession de la convocation de la personne pour laquelle il va voter ainsi que du formulaire de procuration et d’un certificat médical justifiant l’impossibilité de se présenter au bureau de vote.

Que se passe-t-il en cas d’impossibilité de voter ?

Si vous ne pouvez ni vous faire accompagner dans l’isoloir, ni vous faire représenter par une procuration et dans la mesure où le vote est obligatoire, vous devez écrire le plus tôt possible au juge de paix de votre canton en lui expliquant pour quelle raison vous ne pouvez pas voter. Le juge de paix décidera si votre raison est valable. Si vos excuses ne sont pas admises, vous serez appelé par simple avertissement devant le Tribunal de police et vous devrez vous acquitter d’une amende.

Dans la pratique, comment ça se passe ?

Il existe deux manières différentes d’émettre son vote :

  • Soit votre commune a opté pour le vote électronique : c’est le cas dans les 19 communes bruxelloises.
  • Soit votre commune a maintenu le système du vote papier : pratiquement dans toute la Wallonie, le vote se fait sur des bulletins papier.

PENSEZ À VOS OUTILS ADAPTÉS
De manière générale, nous vous conseillons vivement d’emporter les outils que vous utilisez pour la lecture (loupe avec lampe LED, loupe électronique…).

Où et quand ?

Les bureaux de vote sont ouverts dès 8 heures jusqu’à 14 heures en cas de vote papier, et jusqu’à 16 heures en cas de vote électronique.

Dimanche 9 juin 2024

Pour les élections du Parlement européen, de la Chambre des Représentants et des Parlements de Région et de Communauté.

Dimanche 13 octobre 2024

Pour les élections communales et provinciales.

BON À SAVOIR

Le 9 juin 2024, un service de transports gratuit est proposé aux personnes à mobilité réduites sur le territoire de la Ville de Bruxelles.

L’opérateur TRANSPORT & VIE est spécifiquement disponible pour transporter gratuitement les personnes à mobilité réduite jusqu’à leur bureau de vote.

QUOI ?
1. Prise en charge aller et retour
2. Pas de justificatif ou de reconnaissance de handicap à fournir

COMMENT ?
1. Par téléphone : 02 612 72 93
2. Réservation possible jusqu’au 07 juin

Plus d’informations :

Élections législatives : www.elections.fgov.be

Élections européennes : www.elections.europa.eu/fr

Autorité wallonne : www.electionslocales.wallonie.be 

Région de Bruxelles-Capitale : www.elections2024.brussels 

Communauté germanophone : www.gemeindewahlen.be

Autorité flamande : www.vlaanderenkiest.be