Coronavirus COVID-19 : mise à jour des mesures – Octobre 2020

Suite aux nouvelles mesures de lutte contre le Coronavirus annoncées par le Comité de Concertation, par la Région wallonne, par la Région de Bruxelles-Capitale et par la Fédération Wallonie-Bruxelles, et pour protéger les personnes que nous accompagnons, Eqla s’adapte en conséquence et prend les mesures suivantes :

❌ annulation de toutes les activités et animations du pôle culture ;
❌ annulation de toutes les activités et animations du pôle formation ;
❌ annulation de toutes les missions de volontariat. 
➡️ Et ce, jusqu’au 13 décembre pour toutes nos activités.

Pour faire face à ces mesures, nos équipes s’organisent :

✅ Sauf exception, nos équipes travaillent toutes à distance et restent donc joignables par mail et téléphone. Certaines visites indispensables sont maintenues.
✅ L’accueil téléphonique et les permanences sociales sont maintenues, uniquement par téléphone.
✅ Les services de prêt de la bibliothèque et de la ludothèque restent assurés, sur rendez-vous, pour assurer le prêt aux personnes qui n’ont pas les moyens de procéder à du téléchargement en ligne.
✅ De nombreuses animations et activités sont réalisées à distance par notre pôle culture, n’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus !

📆 Ces mesures sont effectives jusqu’aux prochaines décisions du gouvernement. Nous vous tiendrons informés de l’évolution de la situation.

Merci pour votre compréhension et prenez bien soin de vous ! 💗

☎️ Pour toute question, vous pouvez nous contacter au 02/241.65.68 ou info@eqla.be.

ℹ️ Toutes les informations et recommandations sur le coronavirus sur le site : https://www.info-coronavirus.be/fr

Grande enquête : le regard des Belges sur la déficience visuelle

Enquête Eqla sur la cécité et la malvoyance

À l’occasion de la Journée mondiale de la vue (le 8 octobre), Eqla a voulu sonder les Belges sur la manière dont ils appréhendent la cécité et les différentes formes de malvoyance. Quelle connaissance ont-ils de la malvoyance et de la cécité ? Quels comportements adoptent-ils face à une personne déficiente visuelle ? Quel est leur degré d’inquiétude sur le fait de devenir aveugle ou malvoyant ?

Les Belges ont une mauvaise connaissance des types de handicap visuel et des aides vers lesquelles se tourner. C’est ce que révèle notre grande enquête nationale sur la perception belge de la déficience visuelle. Selon l’institut Incidence, qui – entre le 9 septembre et le 18 septembre 2020 – a sondé 1001 adultes au Nord et au Sud du pays, la perspective de devenir aveugle ou malvoyant inquiète une grande majorité de Belges. Trois Belges sur 4 avouent y avoir déjà pensé. Pourtant, en cas de diagnostic de malvoyance, 25 % des Belges ne savent pas spontanément vers qui se tourner.

Comment les Belges perçoivent-ils la cécité et la malvoyance ?

En Belgique, on considère qu’1 personne sur 1000 est aveugle et 1 personne sur 100 est malvoyante (estimations de l’OMS). Certains portent à peine le message du handicap. Pour d’autres, le diagnostic est irrévocable. Mais en tant que personnes voyantes, comment les Belges appréhendent-ils les différentes formes de déficience visuelle ?

  • La cécité est toujours le handicap qui est considéré comme apportant le plus de difficultés dans la vie quotidienne pour les Belges. Loin d’être anodine, la cécité se révèle très contraignante aux yeux de 74 % des Belges. Ce qui la place avant le handicap moteur (69 %) et le handicap mental (57 %). 
  • La compréhension de la malvoyance n’est pas évidente pour les Belges :
    – Pour 30 % des Belges, il n’y a pas de différence entre la malvoyance et la cécité.
    – Pour 1 Belge sur 4, les personnes portant des lunettes, étant presbytes ou myopes sont malvoyantes.

Quel est l’impact de la déficience visuelle au quotidien ?

  • Certaines activités sont plus compliquées à effectuer lorsque qu’une personne a une vision déficiente :
    – ainsi, la lecture (45 %) est l’activité la plus difficile, selon les répondants, pour les malvoyants.
  • Les activités sont par contre perçues comme plus complexes au quotidien lorsque l’on est aveugle :
    – dans les gestes quotidiens, les personnes interrogées pointent avant tout les difficultés pour faire ses courses (88 %), prendre les
    transports en commun (87 %), cuisiner (86 %) ou utiliser un smartphone (81 %).
  • Pour 38 % des Belges, les malvoyants sont tout à fait capables d’être autonomes. L’autonomie est définie par la capacité à pouvoir habiter seul (78 %) et à pouvoir se déplacer seul (66 %). Être indépendant financièrement et avoir un emploi arrivent bien plus loin (38 % chacun).
  • Si la déficience visuelle n’est pas perçue spécialement comme un frein à l’emploi, l’accès à la vie culturelle et sociale est par contre plus complexe pour 51 % des Belges.
  • Enfin, 43 % des Belges considèrent que les nouvelles technologies sont accessibles aux personnes aveugles et malvoyantes et sont des aides importantes pour améliorer leur autonomie.

Les Belges sont-ils plus enclins à aider ?

La déficience visuelle est une notion difficile à comprendre. En effet, chaque personne présente une vision différente. Mais cela n’empêche pas les Belges d’être de plus en plus solidaires.

  • Près de 7 personnes sur 10 sont prêtes à apporter leur aide à une personne malvoyante en cas de besoin :
    – D’ailleurs, la moitié des répondants ont déjà aidé une personne déficiente visuelle, que ce soit spontanément (39 %) ou parce qu’on leur a demandé (13 %)
    – À l’inverse, un dixième des répondants n’ont pas osé proposer leur aide.

Les Belges ont-ils peur de perdre la vue ?

  • Trois Belges sur 4 ont déjà pensé au fait de devenir déficient visuel :
    – C’est plutôt au risque de malvoyance que l’on pense en premier (75 %) qu’au risque d’être aveugle.
    – Les francophones ainsi que les plus de 35 ans sont les personnes les plus inquiètes par rapport à la malvoyance.
  • En cas de diagnostic de malvoyance, les répondants vont spontanément aller demander de l’aide à un ophtalmologue (28 %), mais 25 % des Belges ne savent pas vers qui se tourner.

Quelle intégration des personnes déficientes visuelles dans la société ?

Le sentiment d’intégration des personnes déficientes visuelles dans la société est plutôt mitigé.

  • 41 % des Belges pensent que les personnes déficientes visuelles ne sont pas bien intégrées au sein de la société.
  • 1 Belge sur 5 pense qu’un enfant déficient visuel ne peut pas suivre les cours dans une classe de l’enseignement ordinaire.
  • 3 Belges sur 5 trouvent que les pouvoirs publics ne font pas assez pour faciliter la vie quotidienne des personnes déficientes visuelles.
  • À l’inverse, pour la majorité des Belges (62 %), la déficience visuelle n’empêche pas d’avoir un emploi.

Vers La Lumière 414

Après plusieurs mois d’hibernation forcée, le nouveau numéro du Vers La Lumière vient de sortir.

Découvrez ce numéro en PDF sur notre site, et retrouvez directement toutes les activités dans l’agenda en ligne !

Si vous souhaitez recevoir le Vers La Lumière en papier, en braille, en CD, en DAISY ou par mail (en word ou PDF), contactez-nous !

Accessibilité numérique : les sites publics belges sont à la traîne

À partir du 23 septembre 2020, tous les sites internet du secteur public doivent être accessibles aux personnes en situation de handicap, même les plus anciens. Or, ce n’est toujours pas le cas… Dans une vidéo de sensibilisation, les associations Eqla et Passe-Muraille dévoilent – images à l’appui – 5 pièges récurrents auxquels sont confrontés les internautes porteurs de handicap.

Quand on pense à l’accessibilité, on pense généralement aux problèmes liés à la mobilité. Mais qu’en est-il de l’accessibilité numérique ? La période de confinement que l’on vient de vivre a mis en exergue les difficultés rencontrées en ligne par les personnes porteuses de handicap. Que ce soit pour remplir une démarche administrative ou pour simplement rechercher une information, elles sont souvent confrontées à une série d’obstacles insoupçonnés et invisibles… sauf pour les 15 % de la population qui souffrent d’un handicap visuel, auditif, cognitif ou moteur.

En effet, la grande majorité des sites web du secteur public n’atteint pas l’objectif d’accessibilité numérique, pourtant imposé par la directive européenne UE 2016/2012 transposée dans la loi belge. Depuis le 23 septembre 2020 et suite à la mise en application de cette directive dans tous les Etats membres, l’ensemble des sites internet du secteur public, même les plus anciens, doivent être accessibles à toutes les personnes en situation de handicap.

La Belgique : un mauvais élève qui doit s’améliorer

En collaboration avec l’asbl Passe-Muraille, Eqla a passé à l’épreuve du test une série de sites web publics : de la recherche des horaires d’ouverture d’un service communal à l’agenda électronique de la Ville de Bruxelles, en passant par le formulaire d’inscription sur le site du TEC, tous présentent des failles d’accessibilité qui rendent la navigation et, surtout, les démarches administratives « les plus simples » extrêmement compliquées, voire impossibles.

Dans une vidéo de sensibilisation, les deux associations dévoilent 5 pièges récurrents auxquels sont confrontés  les internautes porteurs de handicap. La vidéo présente le témoignage de Bruno, formateur en nouvelles technologies chez Eqla et déficient visuel, qui perd doucement pied dans un environnement numérique
essentiellement visuel.

« Les personnes à besoins spécifiques doivent pouvoir utiliser un site web aussi vite que quelqu’un qui surfe avec sa souris et ses yeux. Elles doivent avoir accès à toutes les fonctions. Or, ce n’est pas toujours le cas… Accéder à un calendrier, remplir un formulaire d’identité, recharger sa carte de transports en commun devient presque mission impossible pour les personnes porteuses de handicap », explique Serge Denis, expert en accessibilité numérique auprès de l’asbl Passe-Muraille.

Pour un web plus inclusif

À l’heure où les réservations en ligne pour les activités culturelles et de loisirs sont devenues la norme, et où le télétravail est présenté comme une opportunité pour réduire les inégalités liées aux handicaps et expérimenter de nouvelles relations au travail plus égalitaires et inclusives, les retards accumulés par la Belgique dans ce domaine restent inquiétants.

« L’accessibilité numérique et la sensibilisation au handicap restent des problématiques mal considérées dans les services publics et les entreprises. Contrairement à la France, il n’existe pas de référentiel officiel et objectif en Belgique – tourné vers les utilisateurs – pour mesurer l’accessibilité des sites web. Les organismes mandatés pour auditer les sites web publics ne sont pas équipés, comme le prévoit le décret européen. Pourtant, rendre un site internet accessible est loin d’être une mission impossible ! Mais pour cela, il faudrait d’abord inscrire l’accessibilité au programme des cours de codage, de web design et de communication », soulève Harielle Deheuy, chargée de projet nouvelles technologies chez Eqla. Et Harielle Deheuy et Serge Denis d’insister : « Ce n’est pas les sites qu’il faut labelliser, mais les professionnels du numérique. »

Le rapport d’activités 2019 est sorti !

Les livres tactiles : une des spécialités de la bibliothèque d'Eqla.

Le rapport d’activités 2019 d’Eqla a été approuvé par l’AG du 4 septembre 2020.

Vous le trouverez donc ci-dessous.

Au sommaire de ce rapport :

– Eqla
– Organigramme
– L’équipe en 2019
– Les chiffres clés
– RSE : Eqla s’engage
– Eqla en 2019
– Pôle accompagnement
– Pôle culture
– Pôle formation & volontariat
– Pôle transcription & adaptation
– Pôle administration & finances
– Pôle communication & partenariats
– Vers nos 100 ans

Bonne lecture !

Rapport d'activités 2019 d'Eqla

EQLA_rapport d’activités_2019

Eqla vous présente sa campagne «L’incroyable ami de Thomas»

En 2014, vous avez fait connaissance avec Thomas et son incroyable ami en découvrant notre grande campagne sur notre service d’accompagnement scolaire. Depuis, l’ex-ONA a changé de nom pour devenir Eqla. Notre association poursuit toujours ses missions et continue d’accompagner les enfants aveugles ou malvoyants dans l’enseignement ordinaire.

En cette rentrée scolaire 2020, Thomas se retrouve un peu partout : sur internet bien sûr, sur YouTube et les réseaux sociaux, mais aussi à la télé sur BX1.

Comment Eqla accompagne les enfants comme Thomas ?
En plus d’outiller Thomas pour qu’il puisse suivre ses cours comme tous les autres enfants, Eqla lui apporte conseil pour qu’il puisse se sentir à l’aise en classe, avec ses professeurs et ses camarades. L’accompagnateur·trice scolaire d’Eqla est aussi présent·e lors de certains cours ou quand Thomas en a besoin. Il·elle travaille aux côtés de l’élève, en classe et/ou à la maison, jusqu’à 24 heures par mois. C’est aussi un soutien moral important dans les difficultés rencontrées aussi bien par le jeune que par les parents. Thomas peut aussi compter sur le centre de transcription d’Eqla, qui travaille à l’agrandissement de ses cours, afin qu’il puisse y accéder comme les autres élèves.

Les différents services d’Eqla sont sollicités tout au long de l’année par les écoles francophones, notamment pour l’adaptation des cours de l’enfant dans un format exploitable pour lui.

Soutenez-nous !
En 2020, si vous effectuez un don de 40 € ou plus pour soutenir Eqla, vous bénéficiez d’une réduction d’impôts sur votre don de 60 %, au lieu de 45 % habituellement.

Pour en bénéficier, il vous suffit de nous faire un don avant le 31 décembre 2020 par virement bancaire :

IBAN BE06 0012 3165 0022 (BIC : GEBABEBB)
Communication : 8721
(Vous pouvez ajouter un message personnel après les 4 chiffres)

Bon à savoir : vous pouvez également faire un don en ligne directement via notre site : https://eqla.be/agir/faire-un-don/

Partagez notre campagne !
Vous êtes convaincus de l’utilité des actions d’Eqla ? Alors, partagez cette vidéo autour de vous.

Comment la partager ?
En vous rendant sur notre page Facebook et en partageant la vidéo.
En envoyant cette vidéo par mail à vos contacts.

Thomas a besoin de vous ! Merci.

Reprise des activités culturelles et de loisirs

Bonne nouvelle : le soleil est de retour et nos activités culturelles et de loisirs, aussi, peuvent doucement reprendre ! Quatre activités sont déjà prévues en août et plusieurs autres en septembre.

Bien sûr, nous respectons scrupuleusement toutes les mesures sanitaires en vigueur.

Consultez notre agenda pour les découvrir.

Nous avons hâte de vous y retrouver !

Eqla relance la campagne #commetoutlemonde

Logan est accompagné par Pierre et notre service d’accompagnement scolaire. Grâce à ce service, ainsi qu’à notre centre de transcription, Logan peut suivre ses cours de primaires comme tous ses camarades de classe. Il apprend également à se servir de sa TV-loupe !

Cet été, Eqla relance la campagne #commetoutlemonde au travers d’affiches en Wallonie et à Bruxelles, une campagne de sensibilisation à la déficience visuelle !
À travers cette campagne, Eqla veut faire passer un message fort : les personnes aveugles et malvoyantes peuvent, elles aussi, vivre leur vie comme tout le monde !

 

 

Pour aller plus loin…

Pour que Simon, Elise, Alisone, Logan et Marie-Louise puissent vivre leur vie comme tout le monde, Eqla a aussi besoin de vous !

Comment agir ?