Bravo à nos huit nouveaux diplômés !

Bravo à nos 8 nouveaux diplômés !

Cette fin d’année scolaire est, comme souvent, un moment fort pour Eqla, avec la remise des diplômes de certains de nos jeunes accompagnés dans l’enseignement ordinaire.

Suivi depuis 14 ans par Pierre, Jules a eu les honneurs de la RTBF et de La Libre qui lui ont consacré un reportage alors qu’il passait ses examens. Hugo, qui a terminé sa rhéto au collège Saint-Michel à Bruxelles, a été accompagné pendant 6 ans par Camille. Le Soir lui a aussi consacré un article.

Mais ce ne sont pas les seuls à avoir obtenu leurs diplômes : Julie, Marlena, Germain, Jean-Christian, Olivier et… Théo ont également réussi ! Nous leur souhaitons à tous beaucoup de succès pour la suite. Et restons à leurs côtés, quoi qu’il arrive.

Bravo à eux !

Vous souhaitez en savoir plus sur notre travail d’accompagnement scolaire ?
➡️ Découvrez le reportage de la RTBF sur Jules, accompagné depuis 14 ans par Eqla, ci-dessous : 

Un élève qui réussit, c’est toute la société qui avance

Leur réussite, c’est aussi celle de l’inclusion parce qu’au fil des années, de vrais liens se sont tissés avec leurs familles, leurs professeurs et, parfois, leurs camarades de classe. Des liens qui vont bien au-delà d’un simple accompagnement. Pendant ces années, mais aussi pendant les confinements dus à la pandémie, toutes nos équipes se sont engagées à leurs côtés, comme auprès de tous les autres élèves déficients visuels que nous accompagnons, pour qu’ils puissent continuer à suivre leurs cours, comme tout le monde.

89 élèves accompagnés par Eqla, des maternelles jusqu’en rhéto

Depuis plus de 30 ans, Eqla accompagne au quotidien une centaine d’enfants aveugles et malvoyants dans l’enseignement ordinaire, de l’école maternelle jusqu’aux études supérieures. Cette année, ce sont 89 enfants et adolescents (dont 8 jeunes non-voyants) qui ont été accompagnés par Eqla dans toute la Fédération Wallonie-Bruxelles. Notre association a aussi été mandatée par la Fédération Wallonie-Bruxelles pour adapter en braille, en grands caractères ou sur d’autres supports les CESS et les CEB.

L’immense travail des transcripteurs

En confinement ou pas, Amélie, Bénédicte, Delphine, Rosella et Stéphane adaptent au quotidien l’ensemble des cours envoyés à nos élèves déficients visuels, ainsi que leurs syllabi et examens. Parfois dans l’urgence… Ce travail artisanal n’a rien d’une routine. Chaque transcripteur adapte entre 50 et 120 pages par jour, 2 500 pages par mois et 30 000 par an. Un chiffre suffit pour résumer le travail colossal du pôle de transcription et d’adaptation d’Eqla : 170 266 pages ont été transcrites en braille et en grands caractères l’année dernière, dont 128 654 pour les seuls élèves suivant un cursus scolaire classique du primaire au supérieur. Cette réussite, c’est aussi à eux que nous la devons !

Eqla recrute un·e animateur·trice socioculturel·le en bibliothèque (H/F/X)

Offre d'emploi bibliothèque

Depuis 1922, l’association Eqla (anciennement Œuvre Nationale des Aveugles) agit avec et pour les personnes aveugles et malvoyantes.
Grâce à différents services de proximité, Eqla favorise leur inclusion dans la société en construisant avec elles des solutions d’autonomie et d’épanouissement : accompagnement global et personnalisé, formations aux nouvelles technologies, accès à des activités culturelles et de loisirs…
Eqla propose également des formations et des animations autour de la déficience visuelle, afin de sensibiliser le grand public et les professionnels aux réalités du handicap visuel.
Eqla emploie 49 personnes réparties sur toute la Fédération Wallonie-Bruxelles. En plus de son siège à Bruxelles, Eqla dispose d’antennes dans les provinces du Brabant wallon, Hainaut, Namur et Luxembourg.

Nous sélectionnons nos collaborateur·trice·s sur base de leurs compétences. Nous ne faisons pas de distinction de handicap, d’âge, d’orientation sexuelle, de couleur de peau, de croyance, de conviction philosophique ou de nationalité.

La bibliothèque d’Eqla œuvre pour offrir l’accès à la Culture pour tous. La création et l’animation d’activités pour des groupes de tout âge vous enthousiasment ? Vous cherchez un travail passionnant dans le domaine associatif ? N’attendez plus pour postuler.

VOTRE FONCTION :

Au sein d’une équipe de cinq personnes, vous prendrez une part active dans le fonctionnement quotidien de la bibliothèque, et serez directement impliqué·e dans l’organisation des animations, avec les missions suivantes :

  • Organiser, développer, coordonner et adapter des animations culturelles, artistiques et littéraires à l’attention des personnes déficientes visuelles
  • Proposer une offre d’activités adaptées : visites culturelles, de loisirs ou ludiques, balades, animations créatives et/ou culinaires et séjours
  • Assurer la gestion organisationnelle, administrative, financière et logistique des activités dont vous êtes responsable, en collaboration avec les volontaires du/des groupes d’animation dont vous aurez la charge
  • Susciter et stimuler la création, l’éducation, la socialisation, l’esprit critique et le plaisir de la lecture et de la littérature pour tous
  • Maintenir les partenariats existants avec la bibliothèque, et en développer de nouveaux
  • Assurer la mise à disposition du public des nouveautés en braille, en audio et en grands caractères
  • Collaborer avec l’équipe à la bonne gestion du centre de documentation
  • Participer au service de prêt en collaboration avec le reste de l’équipe
  • Participer à la vie quotidienne, aux projets et événements de la bibliothèque et de l’association

VOTRE PROFIL :

Compétences et qualifications :

  • Être titulaire d’un des diplômes suivants :
    • Bibliothécaire breveté(e), ou gradué(e)/bachelier (de préférence)
    • Master en sciences et techniques de l’information et de la communication
    • Animateur subventionné dans le secteur socio-culturel (décret du 24 octobre 2008)
    • Diplôme correspondant à un titre étranger reconnu par le Gouvernement de la Communauté française comme équivalent aux diplômes repris au 1 ou 2
  • Capacité de gérer et de suivre des projets de A à Z, et participation à leur évaluation
  • Être en possession du permis de conduire B (véhicule souhaité)
  • Pouvoir justifier d’un minimum de trois années d’expérience professionnelle dans le secteur des bibliothèques et de l’animation est un sérieux atout

Personnalité :

  • Le droit à la culture pour tous est important pour vous et vous voulez contribuer à sa réalisation
  • Capacité à représenter le message et la vision de l’asbl : adhésion aux valeurs et intérêt pour les questions d’inclusion de la personne handicapée
  • Qualités d’adaptation et d’ouverture

CONDITIONS DE L’OFFRE :

  • Contrat à durée déterminée (6 mois), avec possibilité de prolongation vers un contrat à durée indéterminée
  • Temps plein : 36 heures par semaine, horaire flexible, activités occasionnelles en soirée ou le weekend
  • Une formation à la déficience visuelle à l’arrivée, et un investissement dans votre développement professionnel par des formations adaptées à votre fonction, à vos besoins et dans le cadre de notre plan de formation
  • Challenge passionnant dans une association en constante évolution
  • Lieu de travail principal : Bruxelles, mais déplacements fréquents en Wallonie
  • Barème CP 329.02 échelle 4.2
  • Chèques-repas

Vous vous reconnaissez dans ce profil ?

Envoyez votre lettre de motivation et CV par mail à Anne Mazzacavallo,
Responsable de la bibliothèque d’Eqla sur anne.mazzacavallo@eqla.be.

Date limite de remise des candidatures : 25 juillet 2021

Entrée en fonction au plus vite (à convenir).

En Belgique, l’inclusivité numérique est dans un angle mort

Applis mobiles : agir en faveur de l'accessibilité

À compter du 23 juin 2021, toutes les applications mobiles des organismes publics doivent être accessibles, quel que soit le handicap de l’usager. Et ce, grâce à l’entrée en vigueur d’une directive européenne. Mais en Belgique, on est loin du compte, alerte l’association Eqla (ex-Œuvre nationale des aveugles). Seules 5 % des applications mobiles sont accessibles aux personnes en situation de handicap.

Après les sites internet des organismes du secteur public, c’est au tour des applications de devoir être accessibles pour les personnes en situation de handicap. Et ce, grâce à la directive européenne UE 2016/2012 transposée dans la loi belge. En effet, à compter du 23 juin 2021, toutes les applications mobiles proposées par les communes, les SPF, les SPW, mais aussi par les organisations et entreprises publiques doivent être utilisables par tous, quel que soit le handicap de l’usager. Le but est de venir en aide aux 15 % de la population belge qui souffrent d’un handicap visuel, auditif, cognitif ou moteur.

Pour accéder à l’information numérique, les personnes aveugles et malvoyantes doivent utiliser une interface sous une forme qu’elles peuvent maîtriser facilement. Or, à défaut d’un codage inclusif, rares sont les applications mobiles entièrement « lisibles » par des non-voyants et des malvoyants. La plupart présentent des défauts qui rendent impossible l’accès à certains services ou informations aux logiciels de synthèse vocale.

« Aujourd’hui suivre un colis postal, faire un virement bancaire, prendre rendez-vous dans une administration et acheter un billet de train : toutes ces démarches se font par internet, et de plus en plus via des applications mobiles. Or, les statistiques montrent régulièrement qu’une partie de la population ne peut pas accéder à ces services », explique Harielle Deuheuy, chargée de projets nouvelles technologies chez Eqla.

Qu’est-ce qu’une appli accessible ?

« Une application accessible, explique Harielle Deheuy, est une application structurée et balisée, qui respecte les normes des Web Content Accessibility Guidelines (WCAG) – des référentiels définis par un groupe international d’experts. Le niveau zéro de l’accessibilité, à l’inverse, c’est une application dont les champs, les textes et les formulaires ne sont pas accessibles autrement que par la vue. L’information n’étant pas codée correctement, elle ne peut être exploitée par les logiciels de synthèse vocale qu’utilisent les non-voyants et certains malvoyants », explique Harielle Deheuy.

Et d’insister : « Rendre une application accessible, cela demande peu d’efforts d’adaptation. Seulement, en Belgique, les experts du numérique ne sont ni sensibilisés ni formés à la question de l’inclusion. Or l’inclusivité numérique devrait être un réflexe et une priorité pour tous. Et ce, dès la conception et la construction des sites internet et des applications mobiles ».

Les services publics belges ont un devoir d’exemplarité

Contrairement à d’autres États membres, la Belgique n’applique pas de sanctions aux organismes du secteur public dont les sites et les applications ne sont pas accessibles. En France, en cas de non-respect de cette réglementation, une amende de 2 000 euros peut être infligée à une collectivité de moins de 5 000 habitants, et monter à 25 000 euros pour certaines entreprises privées. Malgré des avancées, telles la directive européenne relative à l’accessibilité numérique, seuls 5 % des sites internet et des applications en Belgique sont accessibles aux personnes en situation de handicap.

« Les services publics peuvent jouer un rôle de modèle dans la promotion de l’accessibilité numérique pour tous. Cette directive vient les rappeler à leurs devoirs, car environ 25 % de Belges se retrouvent en situation de handicap sur le web. Qu’elles soient aveugles, malvoyantes, en situation de handicap auditif, physique, moteur, cognitif ou mental, les personnes à besoins spécifiques ne sont pas des citoyens à part, mais bien des citoyens à part entière », explique Rafal Naczyk, porte-parole d’Eqla.

Pour remédier à cette forme de discrimination, l’ASBL Eqla sensibilise et accompagne une série de services publics comme Actiris, le Forem ou la Stib. L’association forme aussi des non-voyants et des malvoyants au codage informatique, au travers des formations BlindCode à Bruxelles et en Wallonie. À terme, les étudiants BlindCode seront de futurs experts en accessibilité numérique, capables d’agir en tant que référents au sein des entreprises publiques et privées.

L’UNION EUROPÉENNE ET L’ACCESSIBILITÉ NUMÉRIQUE : OÙ EN SOMMES-NOUS ?

La Directive (UE) 2016/2102 relative à l’accessibilité des sites internet et des applications mobiles des organismes du secteur public étend, comme son nom l’indique, le champ d’application aux applications mobiles. Cette directive s’applique depuis le 22 décembre 2016. Les pays de l’Union européenne l’ont transposée dans leur droit national le 23 septembre 2018. Depuis, ils appliquent ces dispositions selon le calendrier suivant :

    • à compter du 23 septembre 2019 pour les sites internet qui ne sont pas créés avant le 22 septembre 2018 ;
    • à compter du 23 septembre 2020 pour tous les autres sites internet des organismes du secteur public ;
    • à compter du 23 juin 2021 pour les applications mobiles des organismes du secteur public.

D’ici 2025, la nouvelle directive européenne 2019/882 “produits et services” étendra l’obligation à des acteurs du secteur des médias audiovisuels, des transports ferroviaires et aériens, mais aussi du secteur bancaire et du e-commerce.

Cette directive devra être transposée par tous les États membres d’ici le 28 juin 2022, avant son entrée en vigueur en juin 2025.

Le rapport d’activités 2020 est sorti !

Découvrez les chiffres clés d'Eqla en 2020

Le rapport d’activités 2020 d’Eqla a été approuvé par l’AG du 16 juin 2021.

Vous le trouverez donc ci-dessous.

Rapport d'activités 2020 d'Eqla Au sommaire de ce rapport :

  • Eqla
  • Organigramme
  • L’équipe en 2020
  • Les chiffres clés
  • Pôle accompagnement
  • Eqla en 2020
  • Pôle culture
  • Pôle formation & volontariat
  • Pôle transcription & adaptation
  • Pôle administration & finances
  • Pôle communication & partenariats
  • Vers nos 100 ans

Bonne lecture !

Téléchargez ici notre rapport d’activités 2020.

Eqla recherche un·e accompagnateur·trice social·e (H/F/X)

offre d'emploi AS

Depuis 1922, l’association Eqla (anciennement Œuvre Nationale des Aveugles) agit avec et pour les personnes aveugles et malvoyantes.
Grâce à différents services de proximité, Eqla favorise leur inclusion dans la société en construisant avec elles des solutions d’autonomie et d’épanouissement : accompagnement global et personnalisé, formations aux nouvelles technologies, accès à des activités culturelles et de loisirs…
Eqla propose également des formations et des animations autour de la déficience visuelle, afin de sensibiliser le grand public et les professionnels aux réalités du handicap visuel.
Eqla emploie près de 50 personnes réparties sur toute la Fédération Wallonie-Bruxelles. En plus de son siège à Bruxelles, Eqla dispose d’antennes dans les provinces du Brabant wallon, Hainaut, Namur et Luxembourg.

Nous sélectionnons nos collaborateur·trice·s sur base de leurs compétences. Nous ne faisons pas de distinction de handicap, d’âge, d’orientation sexuelle, de couleur de peau, de croyance, de conviction philosophique ou de nationalité.

Parmi les 6 pôles d’activités de l’association, le pôle accompagnement a notamment pour mission d’accompagner les personnes déficientes visuelles, et leur entourage, dans l’élaboration de leur projet de vie et les soutenir dans leurs démarches de la vie quotidienne.

L’équipe d’accompagnement de Bruxelles d’Eqla recherche un·e accompagnateur·trice social·e. Notre équipe pluridisciplinaire est actuellement composée de deux accompagnatrices sociales, d’une ergothérapeute, de trois accompagnateurs scolaires et d’une directrice

Votre fonction :

En tant qu’accompagnateur·trice social·e, vous accompagnez des adultes présentant une déficience visuelle dans leur projet de vie.

  • Vous accueillez la personne avec bienveillance au-delà de sa déficience, vous lui offrez écoute et soutien
  • Vous analysez la demande de la personne et élaborez avec elle un projet d’accompagnement qui s’inscrit dans la durée
  • Vous effectuez des entretiens dans nos bureaux, mais aussi à domicile
  • Vous faites partie d’une équipe pluridisciplinaire, participez aux réunions et travaillez régulièrement en duo
  • Occasionnellement, vous travaillez en collaboration avec les accompagnateurs scolaires de l’équipe
  • Vous rédigez des rapports et tenez les dossiers des personnes à jour
  • Vous travaillez en collaboration avec les autres pôles de l’association et participez à la vie quotidienne, aux projets et événements de l’association
  • Vous représentez le message et la vision de l’association par votre adhésion aux valeurs et intérêts pour les questions d’inclusion

Compétences et qualifications :

  • Vous êtes à l’écoute de l’autre et disposez de qualités d’adaptation, d’ouverture et de remise en question
  • Vous êtes organisé·e, capable de travailler de manière autonome et appréciez le travail en équipe
  • Vous êtes capable d’assurer des tâches multiples dans un environnement stimulant
  • Vous êtes titulaire d’un baccalauréat à orientation sociale et disposez d’un minimum d’expérience en rapport avec la fonction d’accompagnateur-trice social-e
  • Vous avez une bonne connaissance générale en matières sociales et du secteur associatif bruxellois
  • Une expérience dans un service d’accompagnement de personnes en situation de handicap est un atout

Conditions et contrat :

  • Création de poste : contrat à durée déterminée (6 mois), avec possibilité de prolongation vers un contrat à durée indéterminée
  • Temps partiel : 4 jours/semaine
  • Challenge passionnant dans une association en constante évolution
  • Formation à la déficience visuelle à l’arrivée
  • Lieu de travail : Bruxelles (+ réunions occasionnelles en Wallonie)
  • Barème CP 319.02
  • Chèques-repas

 

Vous vous reconnaissez dans ce profil ?
Envoyez votre lettre de motivation et CV par mail à Claire Heurckmans,
Directrice Accompagnement Bruxelles sur claire.heurckmans@eqla.be.

Date limite de remise des candidatures : 18 juin 2021

Le 29 mai, rien ne va plus : fête vos jeux !

Le 29 mai, c’est la fête du jeu ! Cette journée célébrée autour du globe est soutenue par de nombreuses ludothèques, dont la nôtre. Le thème de cette année 2021, vous vous en doutez, c’est la santé ou plutôt le jeu malgré la COVID. C’est ce qu’on voudrait célébrer dans cette chronique : la puissance ludique versus la malédiction pandémique. 

Comment s’amuser en pleine pandémie ? Pour cela, on parlera de trois fois rien : trois jeux et trois façons d’animer en confinement.

Depuis le mois de mars 2020, nous avons transformé nos animations ludiques qui avaient lieu dans nos différents bureaux en animations virtuelles. À chaque personne déficiente visuelle, son mode de communication idéal. Après avoir sondé les intéressés, nous avons proposé trois menus au choix :

Menu A- animation mensuelle, collective, en visioconférence ou disons plutôt audioconférence

Menu B- animation hebdomadaire, individuelle, par téléphone

Menu C- animation quotidienne, individuelle, par mail

Nombreux sont ceux à avoir opté pour plusieurs menus. Nos joueurs sont souvent gourmands et amateurs de contacts surtout en cette période où l’isolement s’est encore plus développé les concernant.

Menu A

Pendant 1h30, nous animons des jeux d’ambiance sur les réseaux sociaux ou des plateformes de visioconférence, des quiz farfelus comme :

  • Tu Te Mets Combien qui consiste à s’autoévaluer sur des questions de culture générale et sur des sujets improbables tels que les batraciens, les mouchoirs, les inventions… ;
  • Jetlag, jeu où il s’agit de répondre toujours avec un train de retard ;
  • ou enfin un principe de “Stop ou encore” comme dans le jeu Diamant où les joueurs vont devoir choisir entre continuer de creuser une galerie à la recherche de joyaux et prendre le risque d’un éboulement ou bien vite remonter à la surface de la Terre en toute sécurité mais avec un chiche pactole.

Nous avons animé ces trois jeux à l’oral avec des bruitages d’éboulement, de victoire… pour qu’ils deviennent accessibles pour des joueurs qui ne voient pas ou très mal.

Menu B

Chaque semaine, nous avions rendez-vous au téléphone avec Bruna ou Mickaël pour une séance de QUIPOQUIZ. Après qu’ils aient choisi leur thème de prédilection, nous passions un moment à démêler le vrai du faux de chaque question, à partager nos pensées et nos histoires. Le jeu est devenu prétexte à une conversation découpée en chapitre. Chaque semaine un nouveau chapitre s’ouvrait.

Menu C

Du lundi au vendredi, un animateur Culture d’Eqla envoie des indices progressifs pour amener les joueurs à trouver un mot-mystère. Par mail, SMS ou téléphone, les participants peuvent donner une réponse par jour.

Un petit supplément du Printemps : le Bingo rassemble 40 personnes par mois. L’animatrice loisirs propose une grille individuelle de 15 numéros par mail, par sms, par téléphone et fait un tirage au sort de 3 numéros par jour. Les joueurs n’ont plus qu’à cocher les numéros jusqu’à ce qu’ils remplissent leur grille complètement et c’est la victoire.

Ce sont presque 100 personnes qui ont pu jouer à distance, malgré le confinement en cette période sanitaire si inattendue et déboussolante.

Si vous avez l’eau à la bouche allez jeter un œil sur la page de notre site “Se détendre en ligne” avec Eqla pour vous lancer dans l’un de nos multiples jeux : Jeux de lettres d’Eqla, À vous la suite, Les incipit, les Jeux et ambiances poétiques ou encore les enquêtes de Sherlock Holmes.

Notre créativité a décuplé pour offrir un divertissement accessible à notre public au-delà des distances virales, sociales et géographiques.

Plus d’infos ?
➡️ Contactez la ludothèque d’Eqla

Sophie et Céline, les 2 ludothécaires d'EqlaCéline Piette et Sophie Janin
Ludothécaires et animatrices
Tél. : 02/241 65 68
ludotheque@eqla.be
Du lundi au jeudi, de 9h à 12h et de 13h à 16h
Le vendredi de 9h à 12h et de 13h à 15h

 

BlindCode 4 Data : 7 personnes malvoyantes ou aveugles se forment au codage

Christie Morreale, Vice-présidente du gouvernement wallon et ministre de l’Emploi, de l’Action sociale, de la Santé et de l’Égalité des Chances.


Actuellement, 600 profils de développeur informatique et d’analyste de données sont recherchés par les entreprises sur le site du Forem. Ces métiers en pénurie peuvent être exercés par des personnes porteuses d’un handicap visuel. Pour favoriser leurs chances d’insertion, le Forem s’appuie sur son Centre de compétence Cepegra, la Maison des langues et l’association Eqla pour fournir une formation sur-mesure à ce public.

On estime qu’un Belge sur 100 est malvoyant et qu’un Belge sur 1000 est aveugle. Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, ces personnes qui souffrent de déficience visuelle peuvent exercer un métier du secteur informatique.

Repris dans la liste des métiers en pénurie, les profils de développeur web et d’analyste de données sont hautement recherchés par les entreprises. Avec la digitalisation exponentielle que nous connaissons, ce phénomène va s’accroître dans les années à venir. Choisir un métier de l’IT, c’est assurer son avenir professionnel.

Pour favoriser l’insertion des Wallons qui souffrent de handicap visuel et pour répondre au besoin des entreprises pour ces profils IT, le Forem s’est associé à l’ASBL Eqla pour organiser une formation réservée aux personnes malvoyantes ou aveugles. Appelée « BlindCode4Data », cette formation unique en Wallonie se déroule jusqu’au mois de décembre 2021 à la Maison des langues de Louvain-la-Neuve. Ce lieu a été choisi pour sa facilité d’accès en transport en commun et sa localisation centrale en Wallonie.  

Début mars, sept stagiaires ont donc entamé cette formation qualifiante d’une durée de 40 semaines pour répondre à leurs besoins spécifiques. Bénéficiant de l’expertise d’Eqla, les formateurs et les conseillers du Forem ont intégralement adapté leurs modules de formation. Cinq modules sont au programme : culture numérique, création de projet, langues, programmation web et insertion professionnelle.

Des métiers très porteurs

« Dans sa mission d’insertion des Wallons sur le marché de l’emploi, je suis fière que le Forem cherche à étoffer son offre de formation afin d‘augmenter les possibilités d’insertion des personnes avec un handicap », déclare Christie MORREALE, Vice-Présidente du Gouvernement wallon, Ministre de l’Emploi, de la Formation, de la Santé, de l’Action sociale, de l’Egalité des chances et des Droits des Femmes.

Pour Cristina GONZALEZ, Directrice territoriale Le Forem Namur-Brabant wallon, « cette formation est une première pour le Forem. Elle illustre à la fois notre capacité à s’adapter aux besoins des demandeurs d’emploi et à répondre aux enjeux du marché du travail. La formation technique a été étoffée de plusieurs modules afin de renforcer les chances de s’insérer durablement sur le marché de l’emploi ».

« Vivre avec un handicap visuel n’empêche ni l’apprentissage ni l’exercice d’une profession », explique Harielle DEHEUY, chargée de projet nouvelles technologies chez Eqla. « Avec la formation BlindCode4Data, nous démontrons que des déficients visuels peuvent eux aussi s’insérer dans la vie active en se spécialisant dans des métiers porteurs comme l’analyse et le traitement de données, qui sont au cœur des futures villes intelligentes de Wallonie ».

Vers La Lumière 416

Cover du VLL 416 - le magazine trimestriel de l'association EqlaLe nouveau numéro du Vers La Lumière vient de sortir.

Découvrez ce numéro en PDF sur notre site, et retrouvez directement toutes les activités dans l’agenda en ligne !

Si vous souhaitez recevoir le Vers La Lumière en papier, en braille, en CD, en DAISY ou par mail (en word ou PDF), contactez-nous !

 

La canne connectée : une aide à la locomotion et à l’autonomie ?

Capteurs à ultrasons et à infrarouges, GPS, guidage par sons spatiaux… Depuis quelques années, plusieurs modèles de cannes connectées se dotent de technologies de pointe, destinées à fluidifier les déplacements en ville des aveugles et des malvoyants. Pendant un mois, Eqla a testé la canne WeWalk. Voici nos impressions.

Inventée en 1921 par James Biggs, un photographe britannique résidant à Bristol, qui a perdu la vue à la suite d’un accident, la canne blanche est utilisée partout dans le monde par les personnes déficientes visuelles pour se déplacer avec plus d’autonomie. Mais depuis quelques années, de nouveaux modèles tentent de se faire une place sur le marché. Connectées à un smartphone, ces cannes dites “intelligentes” se doteraient de superpouvoirs permettant aux aveugles de percevoir leur environnement de manière plus détaillée. Mais entre la pratique et l’ivraie, qu’apportent-elles de plus ? Comment les utilise-t-on ? Et surtout, valent-elles l’investissement ?

Plusieurs entreprises proposent des cannes connectées. Parmi les modèles disponibles en Europe, citons l’UltraCane, Sherpa ou encore Rango. Chacune a ses particularités, ses qualités et ses défauts, mais toutes peuvent être fixées sur une canne blanche traditionnelle. Leur but : permettre à l’utilisateur de percevoir et d’éviter les obstacles qu’il croise. Parmi les jeunes pousses actives dans ce secteur, WeWalk, une start-up basée à Londres et à Istamboul, a créé une “canne intelligente” qui, associée à une application pour téléphone portable, utilise des capteurs pour détecter ce qui se trouve devant elle. La société est dirigée par une personne aveugle qui a directement participé à la création de l’outil.

Par curiosité, Ibrahim, formateur en Nouvelles technologies chez Eqla, a pu la tester pendant un mois. C’était sa première expérience avec ce type d’outil. Retrouvez ses impressions dans cette vidéo : https://youtu.be/p487vV9dqDI

Comment ça fonctionne ?


En pratique, la canne WeWalk se compose d’un boîtier connecté (250 g) qui se clipse sur toutes les cannes blanches. Grâce à un couplage par Bluetooth avec votre smartphone et son GPS intégré, la canne peut localiser un parcours et transmettre les indications via des commandes vocales, soit via son haut-parleur intégré, soit via vos écouteurs. Connectée à Internet, elle interagit directement avec les réseaux de transport pour indiquer l’arrêt de bus où l’usager veut descendre. Dans la rue, elle vous donne des informations locales : elle repère les commerces, les restaurants, les lieux publics, un passage pour piétons, un croisement ou les arrêts et les gares à proximité. Elle vous donne surtout des indications en temps réel sur votre position et la manière d’y accéder. Une boussole intégrée permet même de fournir des indications encore plus précises : au lieu de dire “tournez à gauche”, elle dira “tournez à 11 heures”.

Des vibrations pour avertir des obstacles


Équipée de capteurs à ultrasons, la canne détecte aussi les obstacles tels que les voitures en stationnement, les sacs poubelle, les poteaux ou les objets situés au-dessus du niveau de la poitrine, comme les branches basses. Lorsque la canne détecte un obstacle, elle envoie une vibration rapide à la main de l’utilisateur. “Il faut s’y faire un peu au début, confie Ibrahim, notre testeur, mais ça devient rapidement un indicateur complémentaire. C’est surtout utile pour les obstacles en hauteur.” En fonction de la vitesse du marcheur, la canne peut détecter des objets jusqu’à 1,5 mètre de distance.

Notre verdict


Alors que nos rues sont de plus en plus envahies par des trottinettes électriques, des vélos, des poubelles ou encore des barrières de chantier, la canne WeWalk permet de sécuriser encore plus les déplacements des personnes déficientes visuelles équipées d’une canne blanche. Avec un peu de pratique, elle peut agir comme un bouclier virtuel. Surtout pour les obstacles à mi-hauteur. Si certaines fonctionnalités restent perfectibles, on apprécie beaucoup son système de guidage – fiable et intelligent. Mais attention : la canne WeWalk ne s’adresse pas aux débutants. Il faut, au préalable, avoir suivi une formation aux techniques d’utilisation d’une canne blanche de locomotion.

Reste que l’outil n’est pas accessible à toutes les bourses : il coûte relativement cher (550 EUR au prix plein) et n’est pas remboursé par la sécurité sociale ni subsidié par l’AViQ.

Plus d’infos : https://wewalk.io/

Eqla n’a pas de webshop, ne vend pas ce type de matériel et ne retire aucun bénéfice des ventes de cette canne. L’article et le reportage ne sont diffusés qu’à titre d’information.

Nos valises pédagogiques

Il n’y a pas d’âge pour être sensibilisé à la déficience visuelle !

Notre pôle formation a imaginé et développé 2 valises pédagogiques destinées aux enfants et aux adolescents : CECIKID (pour les 6 -12 ans) et CECICLASH (pour les 13-18 ans)

Ces valises sont des animations “clés sur porte” destinées aux établissements scolaires ou aux associations. Ludiques et interactives, elles invitent les jeunes à découvrir la manière dont les personnes déficientes visuelles perçoivent le monde et les défis qu’ils ou elles rencontrent au quotidien. Au programme : des jeux adaptés, des témoignages, des mises en situation, la présentation d’un court-métrage…

Vous avez besoin d’informations supplémentaires ? Vous souhaitez nous emprunter une de ces valises (30€/semaine) ?

N’hésitez pas à contacter directement Sophie, elle sera à même de répondre à toutes vos questions !

Sophie Janin EqlaSophie Janin
Animatrice et ludothécaire
Tél. : 02/241 65 68
sophie.janin@eqla.be